« Je suis navré mais le diagnostic est sans appel, arrachements ligamentaires, fracture osseuse, la nécessité d’une opération est irréfutable, suivie d’un mois d’immobilisation et d’une rééducation intense d’une période au moins similaire. Comptez deux gros mois de rétablissement… » Diagnostic de l’urgentiste sans détour, et ces murs immaculés de blanc pour m’aider à prendre la décision d’une opération. Le destin me ferait-il un clin d’œil pour mettre une touche d’ironie dans cette piteuse fin de session ?
Tout est blanc dans ce sérail médical, les blouses des infirmières qui vous mettent la perfusion, du chirurgien qui constate les dégâts et grimace, histoire de vous rappeler les affres de la convalescence à venir, de l’anesthésiste dont la touche d’humour tente de vous faire avaler la déception d’une fin de saison prématurée.
Crayonner les faces des quelques runs d’anthologie dont je viens de me faire le bourreau durant trois jours, dans un petit coin de nature de la vallée d’Aure, semble pâles et oublié.
Pâle comme la couleur délavée des murs de cette prison par laquelle passe mon salut, en tout cas celui de mon pouce. Pâle comme mon âme qui en ce soir de mars broye du noir, jette un œil dans un dernier soupir sur la chaîne rosissant au couchant, et nourrit des regrets, de la frustration ou encore de l’amertume.
L’attente pour accéder à la salle d’opération fut une éternité, où les potes vous manquent, la neige se fait plus volage dans votre esprit, les trips prennent des senteurs nauséabondes…
Décidément, la blessure revêt toujours la même saveur, mon esprit se jette par la fenêtre pour mieux louvoyer dans ces montagnes qui osent me narguer une dernière fois. La tenue de ski est échangée contre l’uniforme réglementaire pour la salle d’opération, l’infirmière d’un sourire compassionnel m’invite à prendre place sur le chariot, sensation frustrante de passer du côté des assistés, le balisage des lieux ne me rappellent rien. Perdu je m’abandonne à ce personnel dévoué, ma tête aussi, mes neurones déconnectent, le ski s’éloigne à chaque tour de roue du chariot.
La sentence est pourtant bien pauvre, finalement que représentent 2 mois à l’échelle d’une vie, certes mais à l’échelle d’une saison… Le rider est incrédule, la blessure est dans les règles du jeu, l’hécatombe des blessés vous frôle, vous contourne, vous oublie puis finit par vous rattraper. Faut bien payer de sa chair dans cette sombre histoire, où risques, dangers, morts, avalanches se côtoient à la première courbe ! Mais un pouce, pour la touche d’originalité, y’a mieux ?!
L’injection approche, une délivrance ce soir-là, enfin m’évader, faire abstraction de cet environnement, me replonger dans ces sessions passées. L’anesthésiste s’approche, mon estomac se noue, la simple vision de seringues inhibe tous mes sens, la peur… Pas celle au sommet d’une barre. Non celle-là est saine, motivante, captivante, la vraie peur où les frissonnements s’empare de tout votre corps.
Le sommeil s’empare déjà de moi, les visages deviennent flous, les voies douces, mon corps se livre à la médecine, mon âme s’évade du côté de Saint-Lary.
Les premières heures de la journée furent jouissives, un lever de soleil aux lueurs magiques, mer de nuages enrobant le piémont, la vallée d’Aure et mes pas dépucelant une crête décharnée. Le tourbillon du sommeil m’entraîne vers les profondeurs de ma pensée, le monde physique n’est plus que souvenir, mes galères relatives et la passion de ces putains de montagne qui nous le rendent qu’à moitié revient au galop… Le naturel sûrement ? Vos sources, vos racines et toujours l’omniprésence de ces montagnes, en rêves, en cauchemars et des skis pour déflorer ces faces que la nature créa, pour nous, qui sait ?
La blessure finalement ne vint que clôturer un trip mémorable, mysticisme, grandiloquence de la nature, grand ski, tout était réunis… Les potes, un guide, tout… Mes rêves me conduisent sur les méandres de ce trip, une benne pour nous élever dans le ciel, la montagne dans sa plus belle tenue d’apparat : verticalité des faces à leur paroxysme, harmonie des formes, lumière tamisée, douceur d’un soir en altitude. L’aventure humaine démarre dans cette symbiose qui caractérise ces relations de montagnards, austères en apparence et pourtant si fusionnelles dans le fond. La sortie de la benne se fait dans un silence lancinant, les fats rieurs devant cette opulence blanche, sont rapidement enclenchés, les sacs chargés sur des épaules douloureuses.
Ces derniers sont lourds, trop lourds pour rider sereinement mais le cadre incite à profiter des paysages plus que du ski pour l’heure, paradoxe ? Sûrement pour les acharnés de la spatules que nous sommes, mais être des contemplatifs constituent un privilège dans nos dérives sociétales et nous en sommes conscients. D’ailleurs la jonction avec notre camp de base se fera sans que mon regard ne flirte avec les hectomètres devançant mes skis. Tant pis pour la lecture de terrain, les préoccupations sont ailleurs dans cette débauche de couleurs s’étalant sur la palette de l’artiste qui dirige le spectacle. Une hymne à la montagne, la dimension de ces premières heures de trips est intense, viscérale et sans que le ski n’occupe sa place habituelle…
Nous sommes en montagne, la lueur de chaque œil cache un formidable hédonisme, le silence toujours roi. Seules nos incursions à spatules feutrées dans la virginité des grands espaces troublent la quiétude des lieux. La civilisation est restée aux portes de la benne, la montagne s’ouvre maintenant à nous dans toute sa force, sa puissance, les sacs sont lourds, juste de quoi achalander notre bivouac durant quatre jours.
Les huskys aboient à la mort, point par malheur, juste pour terrasser leur énergie, immuable, le repos n’est que peu dans leur règle de conduite. Fourbus, les tentes de ce camp de fortune se dessinent derrière les dernières (fausses) notes civilisées, un télésiège, puis l’immensité de ce plateau, le Glacier où nous poserons armes et bagages pour vivre en autarcie. Partager ces quelques lignes de vie avec Christophe, Julien, Elie, Jérôme, Alain et notre mucher réjouissait mes sens, exacerbés dans cette carte postale enivrante.
Poser les sacs devenait réalité sous peu, dernières courbes posées avec application, signifiant notre dévotion et reconnaissance à ce morceau de nature, en marge du Parc National des Pyrénées, de la Réserve Naturelle du Néouvielle. Mais aussi à deux pas de la plus haute forêt d’Europe faite de pins à crochets, tortueux, rabougris mais tenaces. Comme ces chiens qui passent l’hiver sous ses altitudes, puis partiront pour la Laponie d’ici quinze jours, une vraie vie de riders.
La douleur me tenaille, l’anesthésie s’essouflerait-elle ? Heureusement ce ne sont que mes épaules qui se soulagent de leur charge, la douleur aura le temps de me susurrer sa force aux oreilles. Lente expiation de la convalescence, douleur crispante des interventions du kiné, parcimonie des progrès, tantôt fulgurants, tantôt stagnants, une allégorie du ski en somme. Valses hésitations pour le choix de sa ligne, des mouvements du terrain avec la douleur en moins. Le tiraillement des épaules passé, le trip peut reprendre ses droits au cœur de mes pensées…
Les huskys nous font une fête turbulente, le mucher imprime le ton roque de sa voie pour calmer les chiens, l’installation des uns et des autres va bon train. Etancher notre appétit se transforme en préoccupations pragmatiques du moment. Mais les ombres fondent sur notre campement… Dernières figures de style des rayons contorsionnistes du soleil, relief souligné d’une dernière once de lueur, failles et autres insondables fêlures crayonnant les faces environnantes plongées dans le noir, le ciel encre prend ses aises.
La nuit est tombée, la lune se pare d’une myriade d’étoiles, les chiens profitent de ce tableau idyllique, nos yeux se perdent de vagabondages en déambulations, d’ascensions en descentes frénétiques, la montagne semble nous appartenir.
L’anachronisme de ce feu de bois, la danse sensuelle des flammes enrobent les conversations du soir d’une note à la fois mélancolique et hors d’âge. Le freeride dans sa version galvaudé du moment, support incontesté des machines marketing, prend des relents de concept usurpé dans l’osmose, la quiétude de cette soirée où les affres du marketing se placent en antithèse de la simplicité de notre campement.
Ma verve n’est pas tant portée sur l’expérience de glisse que constitua ce trip dans les antres de Saint-Lary que sur les relations humaines et l’imprégnation aux senteurs de la montagne dont nous avons fait l’expérience.
Et bien que le réveil ne sera que plus dur, la faveur de mes rêves va à ces moments uniques partagés au coin d’un feu, écouter les expériences de notre guide Jérôme, véritable assurance-vie pour nos envies, notre engagement, sans ostentation, son palmarès suffoque les convives à ce petit trip entre amis. Sans prétentions, à quelques encablures de la vallée d’Ossau pour les ossalois venus à grand renfort de fats, Julien et votre serviteur, à domicile pour Christophe et Elie malgré leur aversion profonde pour le spot… Puis Alain, calme, précis jouant de la pelloche et de ses optiques tel un métronome, saisissant les instants rares d’un tel contexte.
Notre mucher, buriné, un rictus à l’écoute de nos exploits respectifs, se déjouant de nos conditions de vie liée à nos passions. Pour lui les jours d’hiver s’écoulent au rythme immuable des cycles solaires, sans fioritures, en harmonie avec ses attelages, loin des sirènes commerciales feignant de la vallée…
Puis Jérôme nous distille carte à l’appui les secrets de l’endroit, le sommeil plombe mes paupières, celles des compères ne se portent guère mieux, il est des senteurs qui sous l’effet de l’altitude emporte désespérément son homme dans les coulisses du sommeil.
Mes paupières me divulguent un plafond encore indiscernable, les odeurs paralysent la douceur de ma léthargie, l’ambiance suave de notre camp de base ne trouve point d’écho dans la froideur de cette salle de réveil. L’aura de Jérôme et de ses récits est remplacée par les conclusions hâtives d’un chirurgien trop pressé de rentrer chez lui, les tumultes de la conversation houleuse entre potes laissent place au discours rédhibitoire des infirmières, le retour aux affaires est dur.
Mais cette offense à mes dernières pensées, dernières images d’un trip inoubliable sera rapidement réparée. Impatient mon chariot me transfère au travers du dédale de l’hôpital. Déposé dans la chambre, matériel posé, la porte se referme sur mes rêves, carapace blanche pour encaisser la dureté, la cruauté de ces mois à venir, désespérément sans ski, sans montagne… L’essentiel est préservé, le sommeil me reprend dans ses étreintes, l’aube apparaît sur la silhouette des 3000 de la Réserve du Néouvielle, les chaussures m’éprennent mes pieds, les yeux embués, je m’extirpe du duvet.
Jérôme secrètement s’imprègne du paysage, sans mots, ossature solide, dans la pénombre de ce matin de mars, notre relation se renforce, sans fin depuis un trip dans les Posets en décembre.
Christophe se plonge dans ses origines profondes, homme de Neandertal envahissant le Glacier, hache et fourrure comme apparat, il n’en faut pas tant à Julien pour se fondre dans ce délire préhistorique susceptible de faire pâlir un ours de jalousie. Ces derniers respirent mieux d’ailleurs depuis que Julien a mis les voiles, et que les lieux ont retrouvé leur silence d’antan…
Nous voilà envahis de sentiments pêle-mêle, besoin narcissique de la première trace, envie charnelle d’étreinte avec la douceur de ce grand manteau blanc, envie de nouveaux horizons. Finalement, à l’image de ce trip anachronique, la connotation montagne ne fut jamais aussi grande, désir effréné d’aller toujours plus loin, plus haut.
Et la valeur intrinsèque de notre guide n’étant plus à mettre en doute, de nouveaux espaces s’ouvrent à nous. Les temps d’ascension décuplent notre frénésie, notre boulimie, les hors-pistes de proximité revêtent une banalité rare tant les lignes que nous divulgue Jérôme possède une âme, une intensité qui stigmatise l’importance, de la marche, âpre.
Souffrance quelques fois incommensurable, silence de l’effort physique, la peau pique, le sac mâche les épaules, la marche nous rappelle la dureté de la montagne, mais sans jamais vouloir nous décevoir, voulant récompenser notre servitude, le bonheur est toujours au détour de l’une de ces marches, certes rebutantes…
Mais aussi si expiatrice, libératrice pour se détacher du fardeau de la foule, de la tension qui sied si mal à nos aspirations ! Et dans le domaine, Jérôme nous régale au fil des heures, des jours, la descente au village d’Eget est avalée sous un coucher de soleil mystifiant la moindre courbe, harmonie inoxydable avec les éléments. Le site nous offrant des paysages d’une diversité rare et à la grandiloquence sans équivoque dans les Pyrénées. L’ouverture du domaine rend chaque intrusion dans une nouvelle vallée, dans une combe, un couloir, jouissive avec une mention spéciale pour le deuxième jour où Jérôme nous dévoila les antres de la descente sur le lac de l’Oule. Dans une forêt où les conifères se triturent l’imaginaire pour user de formes toujours plus fantomatiques, nous n’osons troubler plus longtemps ce havre de paix, repère de faunes rares.
Les bords du lac de l’Oule nous accueillent pour une intrusion de courte durée dans la Réserve du Néouvielle. Ce dernier, solide roc barrant l’horizon, semble se délecter de nos tribulations sur ces itinéraires de montagne veillant tel un phare sur le sort de quelques riders. Le dernier télésiège nous remonte dans un silence pesant, suite logique de nos imputrescibles étreintes avec la neige tantôt caressée, tantôt percutée, ponctuée de quelques prises d’air, visant à éplucher les spots de la station. Nos convulsions s’entêtent et ce en vertu de la fatigue ambiante, passage par le Pichaley, trônant fièrement malgré son altitude modeste, au-dessus de notre camp de base. La marche encore et toujours, Elie craque, la journée fut longue, la précédente également, la fatigue s’accumule, ses fats prennent la direction du campement.
Jérôme pour les énervés restant, arpente la crête d’un pas consciencieux, sans équivoque, détermination du montagnard rejoignant son but. Dans son sillage, Christophe et moi prenons le rythme, Julien se fait reléguer à quelques longueurs, Alain souffre mais connaît la magie de la scène dont nous serons acteurs et spectateurs d’ici quelques minutes. Et l’extase vaut tous les efforts du monde…
Des suées froides me font frissonner, l’effort sans doute, mais non ! La chambre possède cette odeur typique des hôpitaux, la porte s’entrouvre, l’infirmière fut témoin de mes insomnies, le ride fusionnel de Saint-Lary torture mon sommeil. Elle se contente de vérifier la perfusion, et repart à ses activités, moi aux miennes. Il est temps de se replonger dans mon rêve, je vais rater le coucher de soleil, la descente du Pichaley, le bivouac, dernier de cette trilogie imparable, où les relations humaines furent replacées au centre de notre immersion en montagne, le ski devenant secondaire, en tout cas enrichi par ces échanges…
Nous craquons une barre au sommet, Julien reprend son souffle, fatigué mais point las, Alain au bord de l’agonie retrouve ses esprits à la première touche orangée dans le paysage. Nous embrassons le panorama, Pic du Midi de Bigorre à l’ouest, puis Bastan plus proche, Arbizon au nord, Pic Long, Campbiell au sud, Lustou, 3000 du Luchonnais à l’est et nous bande de pote posée dans le décor, dommage qu’Elie n’ait pu se joindre à nous. La carte nous remémore les runs d’anthologie de la journée et des jours précédents, réhaussés des commentaires de Jérôme, intarissable sur les possibilités du spot, à une seule condition : marcher. Puis le silence reprend ses droits en attendant la touche finale, les lumières et la descente s’annonçant grandiose. Le campement en point de mire, les courbes paraîtront éternité dans cette osmose qui naît avec les lieux mais aussi avec notre guide qui sans un mot assurait notre destinée. Le silence devenait notre espace d’échange préféré, la complicité devenant source de confiance et d’apaisement. Une de ces personnes que le charisme, l’expérience statuent au rang de force tranquille et susceptible de les suivre au bout du monde.
Les huskys saluent une dernière fois notre arrivée, le mucher quant à lui sent la fin de cette présence que nous avions constituée pendant ces quatre jours de plénitude, de bonheur, de partage. Nuls mots ne peuvent définir la quintessence de ce trip, enluminé par ces présences humaines. Jérôme la force tranquille, Julien l’intrépide, Elie l’impulsif, Christophe la sagesse et Alain, l’anachronique. Le soleil plonge à l’ouest, les cieux transforment le ciel en une guirlande de fête, lampions, feu de Bingale, la nature salue à sa manière notre départ.
Mais nous n’en oublions pas pour autant de festoyer au nom de ce ski authentique qu’il nous fut donné de partager sur ces terres, et clôturer le trip en beauté avec un dernier run à l’ivresse douce. Ainsi une nouvelle fois au sommet du Pichaley pour plonger sur les granges d’Aulon qui dans un doux songe évocateur se rappelle à nous avec leur modique altitude et le dénivelé qu’elle nous accorde dans ce dernier souffle. Nos convulsions témoignent de l’impatience, nous rassemblons nos idées pour nous engouffrer entre les piliers granitiques qui gouverneront notre run pour les 400 premiers mètres avant de lâcher les gaz vers la civilisation…
Dans un dernier songe, douloureux cette fois, j’extraie mon pouce de mon gant, le rocher fut solide comme un roc, mes spatules titillaient l’arrivée mais dans un empressement inutile, la trajectoire trop tendue me valut une chute.
Le pouce fait grise mine, la douleur est intense, le diagnostic à venir sera que peu réjouissant, mais toutes les bonnes choses furent prises, les regrets n’ont droit de cité après une telle expérience humaine.
Sans aller aux antipodes, le dépaysement est certaines fois à quelques encablures de notre porte et qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse ! A grand renfort de bruits, les infirmières pénètrent dans la chambre, mon rêve prend fin, heureux de l’avoir vécu.
Quant à Jérôme, il nous manque déjà, guide de haute-montagne d’une valeur subliminale, dont la silhouette hantait les montagnes du monde et qui voguait en ce lendemain de session mémorable à Saint-Lary vers les concrétions glaciaires de Gavarnie pour une nouvelle idylle avec cette montagne qu’il aimait tant. Elle en décida autrement te plongeant dans ton dernier grand hiver, le tien, ton âme hantant dorénavant les hauteurs du cirque de Gavarnie, déjà mythique et maintenant mystique pour Christophe, Alain, Julien, Elie, moi et tous les autres.
A Jérôme…
Pratique :
Sécura-Fix, ou des Diamir FR vous permettront d’en tirer toute la saveur. Des noms de sommets tels que le Bastan, l’Arbizon, le Pichaley se trouvent à une distance raisonnable des dernières remontées mécaniques, avec des descentes à la hauteur de l’effort. Les secteurs de Aulon, de l’Oule sont à même de vous offrir du grand ski, dans du freeride de proximité, avec cependant des dispositions à prendre en matière de véhicules pour le premier secteur. Un véhicule devra donc être déposé en conséquent aux granges d’Aulon.
Concernant le hors-piste mentionné dans le texte et évoquant le village d’Eget, les conditions devront être optimales en raison d’altitudes très basses et d’une exposition plein sud.
Evènements :
Pas dans mes us et coutumes, mais un événement type Grand Raid se déroule chaque année au mois de mars dans le cadre de la station de Saint-Lary sous le nom des X-Trems. Les organisateurs privilégient la qualité des runs et leur beauté. En clair pour les riders n’ayant pas de locaux ou un professionnel sur place, cet événement constitue une excellente solution pour découvrir le spot.